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Versailles SNCF

Tertiaire, Versailles [78]

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Le bâti de l’ancienne école de soudure de la gare de Versailles Rive Droite est le témoin d’une histoire industrielle et ferroviaire versaillaise. Composé de trois halles métalliques qui s’entrecroisent et de grandes baies en forme d’arches en briques dans une façade enduite, ce patrimoine collectif doit retrouver de nouveaux usages qui lui permettront de se pérenniser.

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Cet imaginaire commun est rendu durable dans notre projet par la conservation de toutes les façades historiques en lien avec le domaine ferroviaire. Le volume central de la halle Est est aussi préservé par la reconstitution d’une toiture dans le volume exact de l’existant. Ces murs conservés constituent un enclos dans lequel une végétation généreuse est déployée. A l’intérieur de ces patios à ciel ouvert, la palette végétale est adaptée aux contraintes de sol, de pérennité et d’entretien.

Outre l’îlot de fraîcheur que cette végétation constitue, elle permet une mise à distance du bâti neuf depuis les voies ferrées et les parcelles voisines. Au centre, un volume nouveau est construit. Il reprend la forme iconique des anciennes halles de l’école de soudure avec des toitures à deux pentes. Son implantation centrale lui permet de respecter des distances généreuses avec les voisins et avec les voies ferrées, et notamment avec les caténaires afin d’éviter tout risque.

Ce nouveau volume fait face à la gare et s’ouvre avec de grandes baies et des balcons. Le long de la rue du Parc de Clagny, ce volume reprend les dimensions des villas qui lui font face. C’est sur cette façade que se font les accès au programme de l’hôtel. L’alignement de la rue est prolongé par un volume en partie nord-est qui constitue clôture et aussi accès indépendant à un coworking.

Versailles SNCF

En contact avec la rue, l’hôtel propose une programmation ouverte au public regroupant un lobby, un lieu de restauration, un bar, une bibliothèque. Ces espaces communs occupent tout le rez-de-chaussée au niveau de la rue du Parc de Clagny. Ils desservent des chambres généreuses qui se déploient sur les deux niveaux inférieurs et les deux niveaux supérieurs. Les chambres du dernier étage profitent des volumes de la toiture. Des terrasses prolongent ces chambres sous toitures et rythment ainsi le volume général.

En lien avec les matériaux et les teintes préexistants aussi bien sur les façades conservées de l’ancienne école de soudure que sur celles des bâtiments à proximité directe, le projet déploie deux matérialités et deux teintes. La première matérialité est de la tuile plate qui recouvre l’ensemble des toitures et des façades, celles du volume central comme celles de la halle reconstituée. Ces tuiles de petites dimensions font référence aux briques de l’environnement bâti.

La deuxième matérialité est du métal qui par sa brillance va trancher avec le premier matériau. Ce métal met en avant les ouvertures dans les façades et les terrasses. Les teintes du projet s’inspirent elles aussi de l’environnement bâti avec une teinte rouge bordeaux qui fait référence aux briques et aux tuiles mécaniques et une teinte beige clair qui reprend celle des enduits et de celle de la pierre.

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